Les bienfaits de la vitamine K2 sur la santé
L’ostéoporose, la fragilisation des os causée par la perte minérale osseuse, touche plus de deux millions de Canadiens, et bien plus qui n’ont pas été diagnostiqués. La maladie est associée à une augmentation de fractures des os et à une perte d’indépendance. Elle touche principalement les femmes ménopausées. Au cours de leur ménopause, les femmes peuvent perdre une densité osseuse alarmante de 2 à 5 % par année.1
Lorsqu’il s’agit de prévenir l’ostéoporose, aucune vitamine ou aucun minéral n’est aussi étroitement associé à la santé des os que le calcium. Par le biais des recommandations alimentaires de Santé Canada, les conseils de nos professionnels de la santé et la publicité sur le lait que nous voyons tous les jours à la télévision, le lien entre le calcium et les os est persuasif. En effet, il est vrai que le calcium est nécessaire à la santé des os. Le calcium fournit la couche « de béton » protectrice nécessaire à l’armature du collagène de notre structure squelettique. Nos os agissent comme local de stockage pour le calcium du corps. Cependant, les humains ne peuvent pas produire de calcium, nous devons le trouver dans notre alimentation.
En raison de l’incidence élevée de l’ostéoporose et de l’ostéopénie chez la population vieillissante, on suppose que l’apport en calcium doit être augmenté. Bon nombre de femmes prennent un complément de 1 200 mg de calcium par jour pour prévenir ou ralentir l’ostéoporose selon les recommandations de leur professionnel de la santé. Cependant, des études plus récentes commencent à questionner si la prise de calcium en quantités élevées est véritablement bénéfique.
Récemment, les médias ont fait paraître de gros titres clamant que « Les pilules de calcium prises par des centaines de milliers de femmes doublent le risque de crise cardiaque et pourraient faire plus de mal que de bien » (Daily Mail, Mai 2012), entraînant les utilisateurs de calcium à questionner la prise de ce minéral.2 Une vaste étude effectuée par l’université d’Auckland, cherchant des personnes prenant des compléments de calcium en Allemagne était derrière ces gros titres et avait conclu que les compléments de calcium à doses élevées pouvaient en effet augmenter l’incidence de crises cardiaques. L’étude était très controversée et certains étaient d’avis que d’autres études devaient être faites avant que de telles conclusions soient tirées. Les auteurs de l’étude ont conclu que les compléments uniquement de calcium n’étaient pas aussi bien utilisés par le corps que le calcium provenant de sources alimentaires.3
Récemment, la vitamine D, la vitamine du soleil, a reçu une attention accrue pour son rôle dans la santé des os. La vitamine D nous aide à absorber un pourcentage plus élevé de notre apport en calcium. Au Canada, la complémentation en vitamine D est souvent recommandée en raison de notre faible apport en vitamine D pendant la période où la lumière du jour est réduite en hiver. Cependant, la vitamine D a ses limites. Bien qu’elle favorise l’absorption du calcium, elle ne dirige pas le calcium vers les os. Une autre vitamine spécialisée est nécessaire pour augmenter l’assimilation du calcium dans les os.
La vitamine K2
Bien que plusieurs personnes aient augmenté leur apport en calcium, l’incidence d’ostéoporose et d’incidents cardiovasculaires a également continué à augmenter. Des recherches émergentes, et souvent ignorées, révèlent que notre apport d’un autre nutriment bien nécessaire pour nos os a diminué, celui de la vitamine K2.
Auparavant, la vitamine K2, une vitamine liposoluble, était abondante dans notre alimentation. On la retrouve dans les sous-produits animaux que nous consommons tous les jours, notamment dans la viande, les œufs, les produits laitiers et le fromage. Les animaux consomment de la vitamine K1 provenant de l’herbe qu’ils mangent pendant le pâturage et la transforment en K2 dans leur propre corps; les humains obtiennent la majorité de leur K2 en consommant des sous-produits animaux.
Malheureusement, les temps ont changé. Par le biais de nos techniques agricoles modernes, la plupart des animaux domestiqués sont maintenus dans des granges et nourris aux grains plutôt qu’à l’herbe. En ne consommant pas d’herbe, les animaux n’obtiennent pas assez de vitamine K1 qu’ils utiliseraient habituellement pour fournir des sous-produits riches en vitamine K2. En étant logés à l’intérieur, les animaux ne bénéficient plus de la vitamine D par l’exposition aux rayons du soleil. Bien que la vitamine D soit souvent fortifiée dans les aliments pour animaux ou ajoutée dans le lait pour la consommation humaine, la vitamine K ne l’est pas.
Des recherches indiquent que la K2 peut prévenir certaines des conséquences négatives d’un apport élevé en calcium. La K2 garantit que l’apport en calcium sert aux os plutôt que de s’accumuler dans les artères et les tissus mous. Le calcium dans les os contribue à augmenter la densité osseuse. Le calcium dans le sang devient un minéral primaire contenu dans les dépôts de plaque qui durcissent dans les artères, entraînant une maladie cardiovasculaire. La maladie cardiovasculaire est liée à un tiers des morts d’humains.4
La vitamine K1 est une forme liée de la vitamine K retrouvée dans les légumes verts à feuilles. Elle est grandement nécessaire pour la santé des os ou cardiovasculaire. Elle joue un rôle dans la coagulation sanguine. Contrairement à la vitamine K2, la vitamine K1 est rarement déficiente chez les humains. Les personnes prenant des anti-coagulants doivent contrôler leur consommation d’aliments contenant de la vitamine K1.
Comment la vitamine K2 agit-elle?
Pour simplifier un processus très complexe, la vitamine K2 est un activateur de protéines. Sa présence active les protéines MGP (protéines matricielles Gla) et l’ostéocalcine. Le calcium adhère à ces deux protéines lorsqu’elles sont activées. Les protéines matricielles Gla activées retirent le calcium des tissus mous, des organes et des artères. L’ostéocalcine activée aide le calcium à coller aux os. Ces deux actions permettent de rendre la vitamine K2 efficace pour la santé des os et cardiovasculaire.
Les sources de vitamine K2
Il existe deux principales sources de vitamine K2 communément disponibles en compléments, la MK-4 et la MK-7. On les retrouve toutes les deux dans les sous-produits animaux. Cependant, la MK-4 n’est disponible qu’en tant que source synthétique de complémentation. La MK-7 est disponible comme complément de source naturelle. La fermentation de germes de soya avec la bactérie Bacillus Subtilis pour créer le mets traditionnel japonais, natto, produit une riche source naturelle de la forme MK-7 de la vitamine K2.
La vitamine K2 :
Des données cliniques sur la santé des os
Bien que la vitamine K2 n’obtienne pas l’attention qu’elle mérite, les données cliniques sur son efficacité sont bien documentées.
• Une étude a démontré que les Japonaises des régions où le natto (des fèves de soya fermentées) est régulièrement consommé bénéficient d’une concentration plus élevée de MK-7(vitamine K2) que les femmes d’autres régions où le natto est rarement consommé. De plus, les Japonaises des régions consommant du natto bénéficiaient d’un risque réduit de fractures des os. Une étude similaire a également conclu que l’ostéocalcine, une substance qui attire le calcium dans les os, se retrouve en concentration plus élevée chez les personnes consommant régulièrement du natto.6
• Une étude sur trois ans terminée en 2013 a évalué les femmes ménopausées prenant un complément quotidien de 180 mcg de la forme MK7 de la vitamine K2. L’étude a démontré que les niveaux de vitamine K2 étaient efficacement augmentés, et a conclu que la MK-7 a contribué à réduire la perte de densité et de teneur minérale osseuse tout en augmentant la résistance des os.7
• Une étude à double insu de trois ans sur la complémentation en vitamine K2 a démontré que les femmes prenant de la vitamine K2 bénéficiaient d’une augmentation de la teneur minérale osseuse. 8
La vitamine K2 : Les évidences cliniques sur la santé cardiovasculaire
• Une importante étude effectuée aux Pays-Bas, impliquant près de 5 000 patients sur une période de dix ans, a suggéré que la consommation d’aliments riches en vitamine K2 pouvait réduire le risque de calcification artérielle et de maladie cardiovasculaire par autant que 50 %.9
• Une autre étude hollandaise effectuée en 2009 a conclu que les patients consommant un plus haut niveau alimentaire de K2 bénéficiaient d’un taux réduit de calcification coronarienne. Après 8 ans, l’incidence de la maladie coronarienne était réduite de 9 % par 10 mcg de vitamine K2 consommés. Les chercheurs ont commenté que la forme MK-7 de la vitamine K2 pouvait jouer un rôle important dans la réduction des maladies cardiovasculaires.10
• Les compléments de MK-7 ont démontré améliorer la rigidité des artères chez les femmes ménopausées lors d’une étude à double issu par placébo. Les femmes ayant un degré plus élevé de rigidité en bénéficiaient le plus.11
Vitamin K2 Max de Health First®
• Dose puissante : Vitamin K2 Max répond à la dose quotidienne la plus élevée admissible par Santé Canada en vitamine K2 par dose de 120 mcg.
• Forme fermentée supérieure : Elle contient la forme préférée de K2, la MK-7 (ménaquinone-7) provenant des fèves de soya fermentées. Ces fèves contiennent la bactérie Bacillus Subtilis, produisant la source naturelle la plus riche de vitamine K2. Cette forme de K2 est plus absorbable et plus durable que les formes synthétiques.